Les sanctions imposées à Équinoxe TV ont suscité une vive polémique, alimentant les débats sur la liberté de la presse et l’indépendance des médias au Cameroun.
Cette nouvelle censure médiatique à été ordonnées directement par le Ministre Camerounais de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Paul Atanga Nji à l’encontre d’Equinox TV. A en croire diverses sources, Atanga Nji aurait donné des instructions à Joseph ChebongKeng, actuel Président du Conseil National de la Communication, de pendre des mesures contre Equinox TV et son directeur général Severin Tchounkeu.
Le Conseil National de la Communication (CNC) est un organisme dont la mission est de réguler, surveiller, et encadrer les activités des médias audiovisuels, de la presse écrite, et des médias numériques dans le pays. Le CNC a le pouvoir de prendre des sanctions contre les organes de presse et les journalistes qui ne respectent pas les règles établies, allant de la suspension temporaire à la fermeture définitive de médias.
Techniquement présenté comme un organe indépendant, cette nouvelle censure médiatique remet en question son impartialité.
La chaîne de télévision Equinox TV, reconnue pour sa ligne éditoriale critique envers le gouvernement camerounais, est fréquemment confrontée à des sanctions.
À l’approche des prochaines échéances électorales au Cameroun, l’indépendance des médias et leur liberté de couvrir l’actualité politique deviennent des enjeux essentiels pour la démocratie du pays. L’issue du conflit entre Atanga Nji et Equinoxe TV pourrait bien influencer la dynamique entre le gouvernement et la presse dans les années à venir.
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