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Eboulement de la Falaise de Dschang : Célestin Djamen  accuse le ministère des travaux publics

Le récent éboulement tragique de la falaise de Dschang, dans la région de l’Ouest du Cameroun, a provoqué une onde de choc à travers le pays. Avec un bilan tragique de pertes humaines, cet accident a remis en lumière la question de la sécurité routière et la responsabilité des autorités en charge des infrastructures. Célestin Djamen, président national de l’Alliance Patriotique et Républicaine (APAR), a vivement réagi à cette catastrophe dans une tribune publiée récemment, où il a critiqué l’inaction des ministères des Travaux Publics et des Transports.

Eboulement de la Falaise de Dschang : Célestin Djamen  accuse le ministère des travaux publics

Un laxisme coupable selon Célestin Djamen

Dans sa déclaration, Célestin Djamen n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement au Ministre des Travaux Publics, qu’il accuse de “laxisme” et de “négligence” dans la gestion de la sécurité de la falaise de Dschang, un point noir sur le réseau routier camerounais. Selon Djamen, cela fait des années que la route de la falaise, surnommée “la route-toboggan”, est un véritable piège mortel pour les automobilistes, mais aucune action concrète n’a été prise pour sécuriser cet axe.

“Cette falaise est un toboggan, pas une route”, a-t-il insisté, ajoutant que des solutions simples, comme la réhabilitation de l’ancienne “route allemande”, auraient pu être mises en place bien avant pour éviter de telles tragédies. Il déplore également le fait que des automobilistes continuent de circuler sur cette route dangereuse, malgré les nombreux accidents qui s’y produisent chaque année.

Le rôle du ministre de l’Administration Territoriale salué

Dans sa tribune, Célestin Djamen a reconnu l’action rapide et efficace du ministre de l’Administration Territoriale, Awa Fonka Augustine, qui a été dépêché immédiatement sur les lieux du drame pour coordonner les secours et les opérations de fouille. Selon Djamen, bien que ce ne soit pas sa responsabilité directe, Awa Fonka a agi avec la plus grande réactivité, en envoyant des experts sur place dès le lendemain de l’incident et en mettant en place des mesures pour rétablir rapidement la circulation.

Le président de l’APAR souligne que le ministre de l’Administration Territoriale a agi conformément aux instructions du Président de la République, en cherchant des solutions urgentes pour créer un autre axe de passage sécurisé pour les véhicules. Mais pour Djamen, cette intervention ne doit pas masquer l’inaction des ministres des Travaux Publics et des Transports, qui auraient dû prendre des mesures de prévention depuis longtemps.

Appel à la responsabilité des autorités

Le leader politique n’a pas hésité à pointer du doigt l’incapacité des autorités locales à sécuriser le territoire. Selon lui, le maire de Dschang, en charge de la gestion de la commune, aurait dû prendre des mesures pour sécuriser la zone et organiser des interventions d’urgence, telles que l’envoi de pelleteuses pour les secours. Cependant, Djamen insiste sur le fait que les responsabilités premières incombent aux ministères des Travaux Publics et des Transports, qui auraient dû prendre en main la réhabilitation des infrastructures routières et veiller à la sécurité des usagers.

“Messieurs les Ministres des Transports et des Travaux Publics, faites votre travail”, a-t-il lancé. Il reproche aux ministres concernés de laisser perdurer cette “route-mouroir” et de ne pas avoir réagi plus tôt pour éviter ces accidents répétitifs.

Une proposition de solution : réhabiliter l’ancienne route

En réponse à cette situation dramatique, Célestin Djamen a suggéré une solution simple et pragmatique : réhabiliter l’ancienne route allemande, qui relie plusieurs localités de la région et qui, selon lui, serait plus sécurisée que la falaise. Cette route, datant de la période coloniale, est moins accidentée et pourrait, après quelques travaux, offrir une alternative sécuritaire pour les usagers.

Le mouvement APAR appelle donc les autorités à ne plus fermer les yeux sur les risques associés à cette route et à agir rapidement pour protéger les vies humaines. “Nous n’avons pas de baguette magique”, admet Djamen, “mais nous ne pouvons pas accepter que des vies continuent d’être perdues en raison de l’inaction des responsables”.

Le besoin urgent d’une réponse institutionnelle

Pour conclure, Célestin Djamen a lancé un appel solennel aux autorités camerounaises : il est grand temps que des solutions durables soient apportées pour sécuriser le réseau routier, en particulier dans les zones à risques comme celle de Dschang. Il appelle à la mise en place d’un plan d’action national visant à sécuriser les routes, améliorer les infrastructures et prendre en compte les enjeux de sécurité pour les citoyens.

Le mouvement APAR, tout en exprimant sa solidarité aux familles des victimes, réaffirme son engagement à défendre les intérêts des Camerounais, en mettant l’accent sur des solutions concrètes et stratégiques face à des situations aussi tragiques que celle de la falaise de Dschang.

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